Coupe du Monde : Les raisons d’un échec collectif

Alors que les équipes encore présentent sur le sol sud-africain savourent un repos bien mérité avant l’avant dernière ligne droite devant les amener à brandir, pour une d’entre elle, le trophée tant convoité, voyons ce qu’ils se passent dans les différentes fédérations africaines refroidies après l’élimination de 5 des 6 pays qui représentés l’Afrique au mondiale 2010.

1°) L’Afrique du Sud: Objectif atteint

Ils savaient qu’ils n’iraient pas très loin mais en faisant un match nul face au Mexique et surtout en tenant en échec un équipe de France à la déroute, les sud-africains ont bizarrement rendus fier leur pays et ont pu se retirer sans aucune honte de la compétition. Il n’empêche cela confirme bien que l’Afrique du Sud n’est pas une grande nation du football africain n’en déplaise leur aspiration à la devenir: tous les fonds du monde ne serait cacher le manque de talent/d’expérience de l’équipe.

2°) L’Algérie : L’essentiel c’est de participer

Soyons clair, il y a ceux qui sont venu en Afrique du Sud avec l’espoir secret de repartir avec la coupe et d’autres pour qui la présence même dans le pays arc-en-ciel était une victoire en soit. Et cela était malheureusement le cas de l’Algérie. Voila un pays qui du fait de la guerre civiles a eu une génération de footballeurs sacrifiée et qui essaie de reconstruire une véritable équipe. Certes il y a encore beaucoup de choses à faire mais l’esprit et la ferveur sont déjà là. Et le simple fait d’avoir pu se qualifier à la barbe du vieux « frère-ennemi » égyptien était déjà un exploit en soit. Leur demander plus n’aurait de toute façon servit à rien vu qu’il n’avait tout simplement pas les armes suffisantes pour lutter.

3°) Le Cameroun : Des yeux plus grands que le ventre.

Tel doit être la leçon amère à tirer du fiasco de la campagne des Lions Indomptables en Afrique du Sud. Après une qualification difficile, rythmée par un changement d’entraineur, les Lions sont arrivés en Afrique du Sud confiant quand à leurs possibilités et surtout sur d’être dans le tableau des 8 dernières nations. Hélas ou heureusement, ça dépend, après avoir brulé leur joker face au Japon, les homme de Paul Le Guen n’ont jamais réussi à imposer leur style. Mener sans marquer ne sert à rien, seule la victoire finale compte et les Lions l’ont compris à leur dépend.

4°) La Côte d’Ivoire : L’énigme

La génération béni de la Côte d’Ivoire est vraiment maudite. Celle-ci vient encore une fois de passer à côté de son tournoi. Après la CAN en Angola, au début de l’année, c’est aujourd’hui le tour du Mondial sud-africain. Et que l’on ne vienne plus accuser le sélectionneur, vu que le changement opéré en Février n’a rien amené. In fine, ce sont les joueurs sur le terrain qui ont décidé du parcours de leur équipe. Et leur décisions furent mauvaises. Le tournant de la compétition a eu lieu dès le premier match comme pour le Cameroun. Les 2 équipes ont fait les même erreurs stratégiques et l’on payé cash derrière.

L’objectif convoité par tout un continent

5°) Le Nigeria : La débâcle

Je me rappelle en 1994, tout le monde rêvait d’être nigérian, c’était l’âge d’or du football Made In Lagos et ensuite… on pourrait résumer cela par l’expression « Regardez les aigles tombés ». Cette descente en enfer que l’on pressentait déjà lors de la CAN2010 s’est donc confirmée en ce mois de Juin en Afrique du Sud. L’équipe a littéralement sombré et personne n’a été capable de la repêcher. Pire le coup de grâce vient de lui être asséné par le président Nigérian qui risque d’exclure l’équipe de toute compétition internationale jusqu’au prochaine éliminatoire pour le Mondial 2014 au Brésil!! Une crise dont le foot africain qui se remet difficilement de la crise togolaise n’avait pas besoin.

Que faire ?

En un mot comme en cent ce qu’il faut, dès aujourd’hui, au football africain c’est 2 choses simple a indiquer mais visiblement difficile à implanter:

  1. Une direction de la CAF qui a pour objectif non seulement afficher mais appliquer sur le terrain de produire un vrai champion du monde issu de l’Afrique. Hors, les récentes décisions prises ne semblent pas aller vers cette direction 🙁
  2. Des fédérations africaines avec une vrai politique de développement du football et qui veulent réellement construire de vraies équipes nationales sur le long terme et non des sommes de talents qui apparaissent sporadiquement aux hasards des pays avec la technique qu’il faut mais incapable de jouer ensemble. Tiens justement c’est ce qu’à fait le Ghana. Est-ce là le secret de leur réussite actuelle ?

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