Un triste record

Le président defunt Viera, tué à coup de machetteHier, mon acolyte Masta P m’a fait parvenir un lien instructif, sur 40 ans près de 31 chefs d’états africains ont trouvé la mort de manière violente à la tête de leur état. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Jean Ping le secrétaire général de l’Union Africaine. Cela remet en perspective, le tour de force d’un Abdou Diouf toujours en vie ou d’un feu Omar Bongo parti vers d’autres cieux de manière naturelle. Et cela pose surtout la question de la bonne gouvernance au bled.

Sachant que le bled compte, près de 54 pays, cela fait plus d’un bled sur 2 qui est frappé de la maladie de la mort violente de chef d’État. et pourtant en bon docteur n’importe qu’elle être avisé voit venir la maladie de très loin. Si l’on prend le cas de la Guinée Bissau, le pays a connu tellement de putsch que les récentes élections n’offrent somme toute qu’un espoir illusoire, un répit, à la population prise en otage dans des luttes intestines que visiblement, elle ne comprend plus. Et pourtant, ce n’est pas les contre exemples qui manque. Malgré les problèmes économiques, des pays comme le Bénin ou le Mali semblent vivre très bien dans l’alternance et dans le respect des anciens présidents. Il faut croire que dans ces pays ont a compris que pour diminuer le taux de mortalité des présidents, il fallait savoir choyer les présidents en exercice tout en leur aménageant une sortie digne du poste qu’ils ont occupé.

Le palais présidentiel de Guinée Bissau rend compte des luttes intestines pour le pouvoir
palais presidentiel guinee bissau

Car que l’on ne si trompe pas. Combien de pays du bled aurait pu faire s’offrir le luxe (qui n’en est pas un in fine) du Bénin qui a dépêché son président en exercice, Boni Yayi et son prédécesseur, Nicéphore Soglo, aux obsèques d’Omar Bongo. Si, vu de l’occident une telle image est rapidement passée à l’oubli, elle devrait faire réfléchir nos gouvernants.
Ne plus être président ne signifie pas ou plus la fin d’une vie, ce n’est qu’une étape, que la fin d’un job. Et à l’image d’un Abdou Diouf qui a réussi sa reconversion en VRP de luxe pour la francophonie, je connais pas mal de président africains qui, si ils avaient un peu plus de clairvoyance pourrait se reconvertir en chantre de la démocratie, en apôtre de la mondialisation, du développement ou de la révolution écologique qui secoue notre planète (des exemples parmi tant d’autres).

Ce que je veux dire, c’est que cette épidémie qui secoue notre bled est de celles qui sont facilement curable sans éfusion de sangs et sans avoir à recourir à l’UA, au nations Unies, à l’OMS ou au FMI. Non, il suffirait simplement que nos chers dirigeants comprennent que comme pour toute chose sur cette planète il y a une date de péremption dans le job de président et que les cimetières sont remplies de personnes qui se croyaient indispensables, à bon entendeur…

Dans la même veine

Un commentaire

Guillaume DHOGU PITHUWA

Je soutien cette opinion. Mon ajoute est que la mort d’un etre humain est tout à fait normale, il avait dejà était préetablie, comme notre cher Kanumba viens de nous precedé qu’il se repose en paix. Pour nos dirigeants africains nous constatons une fois arriver au pouvoir chacun cherche à racler l’argent du trésor et se cree des comptes bacaires et construire des vilans. Nous leur demandons de cesser avec cette habitude et songer à l’union de l’afrique pour arriver à son developement durable car il fait de siecle et de siecle elle reste sans decoler:

Laisser un commentaire