Super blédard: Tornade

Bienvenus chers lecteurs à un nouvelle épisode de la fameuse rubrique qui traite des personnages blédards hélas trop peux nombreux qui peuplent le 9ème art, plus connu sous le nom de bande-dessinées ou BD. Le Super Blédard du jour est en fait une Super Blédarde. Mesdames et messieurs faite place à la première blédard des X-Men j’ai nommé Tornade  (ou Storm dans sa version anglophone).

Les origines:
Comme tous les personnages de la BD sérialisée américaine Tornade a d’abord été introduite dans la forme (symbole de la diversité) et au moment (renouvellement des effectifs) où on en avait besoin pour l’histoire des X-Men en cours. Ce sont les équipes qui ont repris le personnage par la suite qui ont du se coller à la difficile tache de meubler le passé du personnage. Et comme il fallait s’y attendre ils se sont écartés des spécifications du scénariste originel. Il a donc été convenu après moultes débats que Ororo Munroe, puisque c’est son nom, est la fille d’une sorcière/magicienne/princesse du Kenya et d’un photographe noir-américain. La mort de ses parents en mission en Egypte font d’elle une orpheline pickpocket dans les rues du Caire. Heureusement, elle réussi un jour à s’enfuir et retourne au Kenya juste avant la manifestation des ses supers pouvoirs. Devant ces manifestations extraordinaires les pauvres blédards que nous sommes la prennent pour un déesse ou pire une sorcière. Mais heureusement le Professeur Xavier qui passait par là rétablie la vérité et l’engage dans son équipe de mutants. S’en suivront une séries d’aventures fantastiques qui durent jusqu’à ce jour.

Pouvoirs et Habilités:

Tornade est déjà adulte quand elle est intègre les aventures des X-Men. On nous a donc épargné la phase d’apprentissage de ses pouvoirs sur les éléments auxquels elle doit son nom pour nous livrer une « strong black woman » comme les aiment tant le public américain (ndla: je reviendrais là dessus). Ce caractère a été renforcé lorsqu’elle est devenu leader de l’équipe puis leader de la frange dissidente des Morlocks. C’est ce qui a sans doute pousser les actrices noires américaines, sans doute fatiguées de servir de potiches, à se livrer une guerre sans merci pour obtenir le rôle du personnage au cinéma.

Impact social:

Comme tout personnage porte drapeau d’une communauté tout élément nouveau sur sa vie donne lieu à un débat interminable dans le monde de ma BD et au parfois au délà. Lorsque la très distinguée Ororo décide d’adopter une coupe et un look punk le monde est sur le point de basculé. Personnellement ce qui me fait le lus rire c’est l’acharnement des scénaristes à vouloir la mettre en couple. Trouver un mâle digne du personnage qu’ils avaient créer s’avère extrêmement complexe.  Ils ont d’abord essayé de l’associé au mundele super doué Forge avec très peu de succès. Ni une ni deux ils revoient leur copie et prennent une des décisions les plus comiques de l’histoire des comics: marier Tornade à T’Challa, la Panthère Noire. Pour crédibiliser leur option ils ont même inséré une rencontre entre les deux personnage durant leur jeunesse. Cette affaire a directement donner tout son poids à une réplique culte du film « Grand Canyon« , là ou Danny Glover qui vient d’être présenté à Alfre Woodard par leur potes biblos: « Je crois que nous sommes les deux seuls noirs qu’ils connaissent ».

Futur du personnage:

Tornade a deux défis dans le future. Tout d’abord redorer son blason au Cinéma. On prête à Halle Berry la responsabilité de cette échec mais pour moi c’est le réalisateur Brian Singer et ses scénaristes qui ont été dépassés par un personnage dont ils ignoraient le status iconique. Le second défie est celui de survivre à la logique des comics. Pour vendre plus de bouquins les américains estiment que « quelque chose de majeur doit se passer » dans l’histoire. Et quelque chose de majeur chez eux c’est détruire ce qui est stable ou à défaut rebâtir ce qui est détruit. Comme la vie de Ororo était un peut trop pénard à leur goût ils viennent de détruire son mariage et son lien avec le bled. Même dans les comics la vie d’un blédard n’est pas de tout repos.

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