Et voilà, comme LPN (et bien d’autres) l’avait prédit, c’est arrivé: Le Togo n’a pas tenu sa promesse de devenir une référence de ce que doit être une bonne élection présidentielle. Le grand gagnant de l’exercice est un Faure plut fort que jamais. Quand au perdant, il va avoir droit à un déferlement de vannes de la part de votre serviteur: qui aime bien châtie encore mieux.
Cette année, les élections présidentielles au bled vont se suivre et.. se ressembler avec toujours le même objectif: réussir une élection dont le vainqueur sera reconnu et accepté par la population et les adversaires politiques du jour. Mais à l’image de la CAN, la CAP doit relever des défis que vient de me communiquer le marabout du coin.
Ces derniers jours une accumulation inhabituelle de faits et d’agissements m’oblige à me reposer la question sur la place qu’occupent les médias au sens le plus large possible dans un contexte blédard. Et pour faire le point avec vous, chers lecteurs voici un compte rendu loin d’être exhaustif de la situation.
La dernière fois que les ivoiriens se sont rendus aux urnes pour élire un président c’était en Octobre 2000. Mathématiquement, ils auraient du y retourner une fois en 2005 puis encore une fois au courant de l’année 2010. Mais voilà que nos amis du coté d’Abidjan ont « décalé coupé » sans « équilibrer » le règlement. Mr Laurent Gbagbo, élu pour un seul mandat en a presté deux et ne semble pas suffisamment rassasié.
Alors que le monde entier toute l’Afrique avait les yeux braqués sur la CAN en Angola, nos présidents adorés en ont profité pour faire à Addis Abeba quelques petits arrangements entre amis loin des caméras et du bruit du peuple. Et c’est avec une communication à la hauteur de l’événement qu’ils nous présentent le cru 2010 de l’Union Africaine (UA), qui, à l’image de la qualité du Beaujolais, varie en fonction des années.
Une tragi-comédie est en train de se dérouler devant les yeux incrédules du monde dans l’un des plus grands pays du bled, j’ai nommé le Nigeria. Non, je ne parle pas de leur victoire élimination prochaine à la CAN 2010, quoique celle-ci serait tragique pour des Super Eagles à la poursuite de leur gloire d’antan. Je parle plutôt de l’imbroglio qui règne au plus haut sommet de l’état: Le Président Oumaru Yar’Adua doit il rester ou partir ?
Dans la série, LPN prend la défense des pauvres et des opprimés me voici, tel un chevalier blanc, vous comprendrez rapidement l’ironie de cette expression au chevet d’un homme politique belge attaqué depuis plus de 3 ans par le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC). Retour sur une cabale sans issue.