Si il y a bien une chose sur laquelle je reviens sans cesse sur LPN c’est la barrière linguistique qui tente de séparer différentes sous-régions d’Afrique. Cette barrière, tous les blédards la condamnent. Même si elle en arrange certains elle empêche que de belles histoires humaines soient connues et propagées à travers le bled. Dernière histoire en date, celle de William Kamkwamba.
Je suis sur que ce nom ne vous dis rien, c’est normal, à moi aussi il ne disait rien encore récemment mais à travers mes pérégrinations sur la toile je suis tombé sur une interview de ce jeune homme. Au moment où je tape ces mots, il doit avoir dans la vingtaine d’années. Son histoire est si … originale que si il n’était pas originaire du Malawi, elle aurait déjà été adaptée par les plus grands studios de Hollywood.
Imaginez un peu: un gamin de 14 ans vit au Malawi, l’un des pays les plus pauvres de la planète selon la formule consacrée. Grâce à la force de son mentale et à son ingéniosité, faisant fi de l’avis général, va dompter la sècheresse et de la famine (oui rien que ça – ndla) et va construire une éolienne à partir d’images vues dans un livre. Il va ainsi apporter l’électricité dans une région reculée, là où les efforts conjugués des gouvernements et des ONG en place n’arrivent pas à faire la différence!!
L’éolienne construite par William Kamkwamba
Je sais, expliqué ainsi cela fait vraiment « script de film pour Hollywood », mais tous ce que je viens d’écrire est vrai, et William Kamkwamba existe. Malgré la notoriété qui a suivi la découverte de son exploit, William Kamkwamba est resté simple et il continue à parler simplement de cette histoire ô combien extra-ordinaire. Aujourd’hui après être passé au États-Unis où il a fait le tour des télés et où il a pu voir de près de vraies éoliennes modernes, il vit en Afrique du Sud où il a pu obtenir un bourse pour pouvoir parfaire sa maitrise des éolienne et poursuivre son rêve de monter une entreprise qui mettra à disposition des gens des éoliennes bon marché au bled.
Ce que je retiens de cela, ce n’est pas tant la persévérance d’un gamin de 14 ans qui ne peux plus aller à l’école ( ses parents ne peuvent pas payer sa scolarité – ndla). Ni même, le faite que contre l’avis général il a persévérer dans sa recherche et dans sa construction d’éolienne devant des villageois d’abord sceptique et ensuite émerveillés. Non ce que je retiens personnellement c’est le fait qu’au Malawi comme partout ailleurs au bled, il existe des talents qui ne demande qu’à s’exprimer il ne reste plus qu’à nos gouvernement de mettre en place les structures ou les moyens adéquats pour les laisser germer et permettre de relever le niveau général de notre bled. William Kamkwamba, LPN te salue.
William KamKwamba chez John Steward (Comedy Central)