le fespaco c’est fini

Ce week-end se déroulé 2 évènements de niveau continentals,  tout 2 passés quasi inaperçu dans nos médias. Je vous ai parlé de la CHAN et maintenant je vais vous parler du FESPACO. Cette année, c’est bien toute l’afrique qui s’est retrouvé récompensé lors de la cérémonie de clotûre du festival ce week-end à Ouagadougou: un éthiopien, Haile Gerima est repartie avec l’Etalon d’or de Yennenga, prix suprème de la compétition  pour son dernier film Teza. Un sud africain et un algérien sont repartis avec respectivement les étalons d’argent et de bronze. Mais au de-là de ces récompenses que j’ose espérer sont méritées pour chacun d’entre eux, je ne peux m’empêcher de me poser la question de l’avenir d’un Festival, qui n’utilise aucun des médias actuels pour diffuser ou se faire mieux connaître de, et en dehors de son public cible, les africains, où qu’ils se trouvent sur le globe. Aucune bande annonce, aucun extrait, des films présents en compétition ou hors compétition au FESPACO n’a filtré pour atterrir sur le net ou sur les chaines de télés locales ou satellites africaines. Et l’on se demande pourquoi personne ne connait et/ou ne se déplace pour aller voir les films africains, quelque soit leur qualité, au cinéma.

A l’heure où les quelques cinéma africains ferment par manque de fréquentation devant l’explosion du marché des copies pirates bien plus abordables. Ne serait-il pas judicieux que les personnes en charge de ce type de festival ne se posent la question non pas de l’organisation et/ou de la tenue de ce genre d’évènements mais plutôt, les objectifs réels de ceux-ci. Car le but ultime d’un film n’est il pas d’être vu par le plus grand nombre tout en permettant à ceux qui les conçoient et les réalisent de vivre dignement de leur labeur. Si aucune rétombée économique ou marketing ne ressort d’un Festival, la question même de son existence se posera très rapidement…

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2 Commentaires

Butera Pierre

Frère Burkinabé,
Je crois que tu n’as pas capté l’esprit de l’article. Tout d’abord, je pense que l’auteur ne nie pas l’existence du dit festival, mais il est obligé de constater que la couverture médiatique faite à l’évenement ne lui garantit pas une espérance de vie bien longue. Pour un tel festival, on devrait avoir une effervescence de Coupe d’Afrique donc il faut que ça rayonne bien au delà de Bamako. il faut un red carpet, de jolies robes, des potins, des coups de gueule, mais surtout une bonne couverture média de tout cela, ds chaines de télé du monde entier et évidemment des gens qui vont dans les salles pour voir les films en ayant payé, parce que tout ce qui ne rapporte pas est voué à mourir. Il a remporté combien le dernier Fespaco ?

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