Alors que le monde entier toute l’Afrique avait les yeux braqués sur la CAN en Angola, nos présidents adorés en ont profité pour faire à Addis Abeba quelques petits arrangements entre amis loin des caméras et du bruit du peuple. Et c’est avec une communication à la hauteur de l’événement qu’ils nous présentent le cru 2010 de l’Union Africaine (UA), qui, à l’image de la qualité du Beaujolais, varie en fonction des années.
La CAN commence mal, je dirais même plus, la CAN 2010 commence très mal. Dès l’annonce de l’attaque contre le bus togolais j’ai voulu réagir. Mais, réagir à chaud ce n’est pas bien, les sentiments vous font dire ou écrire des choses que l’on regrette plus tard. Au lieu de cela, j’ai surfé, j’ai lu les journaux, écoutez la radio, suivez la télévision, bref je me suis informé et me suis forgé l’opinion que je vous livre ci dessous.
Ce n’est pas la faute du menteur mais de celui qui le crois
Je sais à chaque fois que je sors ce dicton les commentaire fusent de tout part m’invitant à fermer ma bouche. On veut me contredire mais c’est pourtant ce que dame nature nous enseigne via des anecdotes ou des évènements. Ces faits nous prouvent chaque jour encore un peu plus la clairvoyance et le pragmatisme de celui qui a lancé ce proverbe (ce n’est pas moi, mais je le connais personnellement – ndla). Cette fois-ci la nouvelle preuve nous est amené par le foot africain.
Le Sénégal, et à travers lui les pays africains, vient de gagner la bataille des nationalités au sein de la FIFA. Cette dernière vient de lever la limitation d’âge dans le choix par un joueur de son équipe nationale. Le résultat espéré est simple : Donner la possibilité à plus de joueurs évoluant surtout en Europe mais d’origine blédard d’intégrer l’équipe national du bled.
Un petit tour et ils s’en vont: les clubs italiens de C1 viennent de prendre une sérieuse branlée défaite dans leur éternelle bataille face aux clubs anglais pour la domination du football mondial (comprendre européen). Tour à tour la Juve, L’Inter et la Roma ont été atomisés par des clubs anglais. Résultat 4 clubs anglais en quart de finale et aucun club italien. Mais comment en est-on arrivé là ?