Et oui LPN sort de sa lethargie au moment du sommet de la francophonie pour participer à sa manière à se rendez-vous dit-on de la langue de Molière. Je dis dit-on car il faut le dire à ceux qui ne le savent pas, la francophonie est une exemple typique du détournement efficace et efficient par un groupe d’une idée à la base pas si stupide que cela.
Hein de quoi du parles LPN ?
Tout d’abord un peu d’Histoire remixé à la sauce LPN pour planter le décor. La francophonie n’est pas une idée française aussi bizarre que cela puisse paraître pour certains d’entre nous aujourd’hui. Cette organisation n’est née ni autour d’une table d’expert en haute stratégie au Quai d’Orsay, ni à la suite à une révélation mystique faite à un Général De Gaulle, ni lors d’une conférence d’éminant professeur de langue en manque de projet porteur. Non ce sont des blédards qui ont accouché de cette organisation au grand dame de Paris qui n’en voulait pas et qui n’y voyait aucun intérêt.
Avance rapide au jour d’aujourd’hui. La seule polémique qui vaut que l’on parle encore aujourd’hui de la Francophonie, outre lors de la ré-élection sans surprise de Abdou Diouf son président, CEO actuel, c’était de savoir si Paul Kagamé et François Hollande seront de la partie. L’un pour cause de soutien, caché ou non d’une rebellion dans le pays hôte, et l’autre pour cause de déni présumé de démocratie toujours dans le pays hôte. A croire qu’un sommet de la francophonie sans la France et le petit troublion du moment, ne serait qu’un sommet de bas de gamme au niveau des supermachés hard discount.
Et là LPN de se poser des questions sur nos politiques ou plutôt sur leurs visions.
Des Femmes et des Hommes, des 4 coins du globe, hormis des français donc, ce sont battus pour mettre en place la Francophonie en recherchant parmi eux un socle, un point commun pour commencer quelque chose ensemble. Qui étaient-ils, vu que l’Histoire les a oublié et effacé au profit de la toute puissante et bien veillante (?) présence française ? Qu’est-ce cela nous apprend sur nos relations entre blédards ?
Parlons-en de ce socle commun, tiens. en 2012, Il y a plus de personnes parlant français en dehors que en France, à quand un blédard à la tête de l’Académie Française (NDLR: non Senghor est considéré comme Français, pas comme Sénégalais, ne vous laissez pas abuser par le faite qu’il fut président du Sénégal). Mieux, à quand une académie décentralisée là où la langue bouge le plus c’est-à-dire loin de Paris et de ses banlieues et près de Dakar, Abidjan ou Yaoundé ? On veut une académie qui représente réellement les vrais locuteurs de la langue et pas uniquement une minorité bien pensante !! Et ne me parlait pas de fronde, quand je regarde ce qui se passe au niveau de la langue espagnole, je me dis que cela est possible.
Il faut croire que le plus dur n’était pas tellement de trouver un socle commun, la langue de Molière, mais bien de définir ce que l’on faisait à partir de là ? A quoi peut bien encore servir la Francophonie actuellement pour le bled ?
A en juger par la montée en puissance de la partie anglophone du bled, il est grand temps que la Francophonie sache ce qu’elle veut ou alors le destin décidera pour elle. Dans ce dernier cas, elle pourra sereinement rejoindre l’UA dans la catégorie des grands machins inutiles ne servant à rien d’autres qu’à organiser des happenings géants pour politiciens en mal d’activités touristiques et pour intellectuels en manque de reconnaissance publicque.