Voici en 5 minutes chrono ma critique d’un film que je n’ai pas vu. Je vais comme d’habitude uniquement me baser sur la bande annonce (dispo à la fin de l’article – merci YT ), l’affiche et une recherche rapide sur Google, Youtube, Al Jazira et Radio Trottoir. Le film du Jour « Kibera Kid« . Kibera Kid c’est la version africaine de Slumdog Millionnaire à la différence près que, ici, le gamin ne devient pas millionnaire. En fait, il ne participe même pas au jeu « Qui veut gagner de millions ? ». En fait c’est plutôt le jeu de la vie ou de la mort qui est proposé au petit gars qui mène l’action. Pourtant lui aussi vient d’un des plus grand et célébré bidonville du Kenya, Kibera. Comme pas mal de nos gosses de la rue, il est tombé dans le cercle vicieux des gangs qui errent dans le bidon ville. Il survie grace aux restes trouvés dans la décharge voisine et par de petits larcins. C’est justement lors d’un de ces larcins , un vole de téléphone portable qui a mal tourné, qu’il rencontre la légendaire vindicte populaire africaine. C’est que au bled on rigole pas avec les voleurs quand on les attrape. La police a généralement pour consigne de n’intervenir que quand les esprits sont calmés. Et ce moment coïncide parfois avec le décès du voleur. Notre petit gars se fait donc copieusement rosser par la foule et il ne doit son salut qu’à l’intervention d’un gars qui appartient à une bande rivale. C’est à ce moment que le scénariste européen rentre dans la pièce et décide que la rédemption du petit sera la morale de l’histoire. Heureusement l’équipe chargée de réalisé la bande annonce a flairé le coup bas et remplace préféré laisser planer le suspens en insistant sur le dilemme qui se présente au petit gars. Fin de l’histoire.
Ce que j’ai aimé: le coté réel du film. On est clairement pas chez Disney ici. Ce que j’ai pas aimé la morale de l’histoire qui en fait un film pour l’Europe, surtout. Rappelons que ce n’est pas un film en tant que tel mais un cours métrage… pour l’instant. Après avoir reçu une flopée de prix dans les différents festivals internationaux où il a été présenté, notamment le célébré Hampton’s International Film Festival, le film devrait permettre à ses réalisateurs ( des anglais évidement puisque c’est au Kenya) de trouver les fonds nécessaires pour faire un long métrage. Et ce ne sont pas les chiffres de Slumdog Millionnaire qui vont faire hésiter les investisseurs. Assez parlé, je vous laisse découvrir la bande annonce.