Si il y a bien une légende urbaine très bien répandue au bled et ailleurs, c’est celle de la générosité des blédards. Cela se traduit par l’incompréhension des blédards qui s’émeuvent régulièrement du sort réservé par la société occidentale aux 4×20 (séniors c’est tellement ringard 😉 ). « Chez nous on a quand même la famille qui fait bien son travail.« . Hélas, nos amis blédards interprètent mal le sujet, suivez le guide.
Catégorie : Points de Vue
Linguistiquement confus
4 mois. Cela fait bientôt 4 mois que l’on poste sur notre modeste blog des articles en vrac en balançant dans la foulée avec un indifférence totale des liens vers des sites en français ou en anglais. Le résultat ? Aucun. Personne ne se plaint. Au début j’ai cru que c’est parce que nos billets ne sont lus que par mon acolyte et moi-même, mais non. J’ai vu les chiffres: vous êtes bien là et je vous en remercie au passage. C’est donc que nos lecteurs ne connaissent pas de frontière linguistique. Avec le recul je me rends compte que l’image est bien plus grande que cela.
Africa Day ?
Le 25 Mai c’est l’Africa Day ou La Journée de l’Afrique (traduction non officielle). Vous ne le saviez pas ? Et bien moi non plus. C’est pourtant le 25ème du genre. Elle marque les 25 ans de créations de l’OUA et de sa nouvelle mouture l’UA. Au delà du simple anniversaire de l’organisation panafricaine, elle est censée illustrer l’unité des pays africains. Pour le coup la fête est un fiasco de communication qu’il ne faut pas attribuer à la seule cellule marketing de l’UA.
Mandela Day: pourquoi je suis contre.
La fondation Nelson Mandela a lancé une campagne pour que le 18 Juillet, date de la naissance de son fondateur, devienne à l’échelle mondiale la Journée Mandela ou Mandela Day. Halte là, messieurs (et mesdames) de la fondation. Il n’en ai pas question. Non seulement je n’accepte pas qu’on touche au 18 Juillet mais surtout pas pour Mandela. Voici mes raisons :
le FMI au chevet de l’Afrique
Comme il fallait s’y attendre l’Afrique, bien que bon dernier dans l’économie mondiale et ceux malgré un taux de croissance qui fait palir les dirigeants européens, est finalement touchée par la crise mondiale venu des États-unis. Et comme à chaque fois que l’Afrique est au bord de la faillite <sarcasme>la plupart du temps elle est en faillite</sarcasme>, super FMI vient à la rescousse du continent.
Entre un frère et un ami …
Entre un frère et un ami, le choix est clair. La phrase n’est pas de moi mais de feu Mobutu Sese Seko alors Président du Zaïre (R.D.C) à l’occasion d’un discours mémorable à la tribune de l’assemblée générale de l’ONU. C’est par cette image que son gouvernement pris parti, sur une base purement continentale, pour l’Egypte dans son conflit ouvert avec Israël. Revenons aux temps présents, le couperet vient de tomber ce 04 mars 2009 et une fois de plus un dirigeant africain, Omar El-Béchir, est mis à l’index. Un mandat d’arrêt international vient d’être émis à son nom. Sans attendre, les autres dirigeants africains sont montés au créneau pour condamner l’acte au grand étonnement des Européens.
Quand les éléphants se battent …
Pour une fois, le dicton a été contredit. Cette fois ce n’est pas l’herbe qui a trinqué mais bien les deux éléphants en question. La scène se déroule en Guinée Bissau, après plusieurs années d’une guéguerre personnelle entre le Chef de l’armée et le Président de la République, les deux hommes sont passés aux actes. Le Chef de l’armée a été assassiné le premier par des « inconnus ». Le président est vite soupçonné par l’armée d’avoir commandité l’assassinat et il est à son tour assassiné en représailles.