Les meilleurs moments du podcast enregistré le Dimanche 2021.03.28. Avec la participation de Masta P, du Rédac Chef et de JLB.
Catégorie : Points de Vue
5 raisons contre la restitutions d’œuvres d’art africain
Pas de débat constructif sans avocat du diable dit le dicton ? Eh bien nous allons nous livrer à l’exercice. Pour rappel, la dernière fois nous avons défendu bec et ongles le retour à la maison des oeuvres d’art africains entreposées en Europe et ailleurs. Ici nous allons donc trouver les 5 raisons majeures pour au contraire les garder là où elles sont. C’est parti.
Sculptures Dogons, en provenance du Mali, au Quai Branly à Paris, en 2011 (photo d’illustration) – Reuters
Pourquoi nous envahissent-ils? (part four)
Dans le premier article de cette série, je décrivais une situation dans laquelle l’envahi était toujours supérieur à l’envahisseur. Mais ça, c’était avant.
Dans le deuxième article, j’ai démontré que si l’on lui donnait l’occasion, l’envahisseur pouvait devenir plus riche que l’envahi. Mais cet état de fait n’est pas encore optimal.
Pourquoi nous envahissent-ils? (part three)
Je nous ramène en Afrique du sud en 1995. La finale du championnat du monde se joue entre l’Afrique du Sud et la France. On est dans la ligne droite du film Invinctus où les Springboks baragouinent l’hymne national sud-africain. L’Afrique du Sud remporte la partie mais tout cela me semble trop romancé.
5 raisons pour la restitutions d’œuvres d’art africain
Le débat serait en train de battre son plein en Belgique si cette fin d’année n’avait pas connu le hold up médiatique des gilets jaunes puis celui de la crise gouvernementale. Mais il est claire que la réouverture prochaine du musée royale de l’Afrique centrale est l’occasion rêvée pour ramener au devant de la scene l’éternel débat sur la restitution des ouvres d’arts du bled. J’ai malheureusement perdu au tirage au sort ce qui fait que je dois défendre ceux qui veulent à tout prix le retour des biens mal acquis. Je ne vous cache pas que j’avais de succulent arguments abondant dans l’autres sens mais bon je vais essayer de faire honneur au camp des « réstitutionistes ».
Pourquoi nous envahissent-ils? (part two)
J’ai vu Kevin arriver. Il venait du bled et avait un français approximatif. Pendant les premiers jours, il a été accueilli par des amis et s’est mis à cueillir des pommes pour sa subsistance journalière. Mais ce n’était pas suffisant : il améliora son français, apprit le néerlandais et s’inscrivit à un cours de marketing qu’il termina en 3 ans avec un diplôme qualifiant. Il fut alors employé par une entreprise pour laquelle il dessina des machines de travaux publics. Il paie ses factures, ses taxes et ses impôts. Il trouve même le temps de se marier et d’avoir 3 enfants.
Pour ceux qui ont lu mon premier article, Kevin est un envahisseur qui est devenu plus riche que nombre d’envahis. Mais je ne suis pas là pour raconter l’histoire d’un envahisseur qui a réussi. Je connais un tas de Kevin. Leur réussite peut être un problème pour les envahis qui n’ont pas de travail ou qui exercent un travail peu satisfaisant.
Il nous faut donc trouver un environnement où les 2 groupes (envahisseurs et envahis) s’entendent harmonieusement. Ce sera l’objet de notre troisième article.
Mais que reproche-t-on à Bobi Wine
Si tu n’est pas ougandais ou que ton pays n’a pas de frontière avec l’Ouganda il est fort à parier que tu n’as jamais entendu parler de Bobi Wine. Ce frangin est pourtant l’un des dernier survivant d’une espèce en voie de disparition: l’artiste engagé politiquement. Artiste, me dites vous, mais comment ce fait il que je ne connais aucun de ses tubes ? Bonne question mais que je balaie d’un revers de la main car hors sujet. Pourquoi ? Parce que le gaillard vient d’atterrir dans une chambre avec vue de la prison de Kampala, Ouganda. Mais que lui reproche-t-on ? C’est ce que nous allons essayer de savoir.