Catégorie : Le Bled

Sochi ! A tes souhaits.

Sochi 2014: c’est reparti pour un tour! Revoici donc cet événement sportif qui survient tout les quatre ans dans mon indifférence totale. Si il n’y avait pas se battage médiatique je ne saurais même pas qu’ils ont lieu. j’ai même zappé la cérémonie d’ouverture pour éviter de m’endormir en plein milieu comme Medvedev. Contrairement aux (vrais) jeux olympiques (d’été) je n’ai pas l’impression que ceux-ci sont fait pour rapprocher les peuples autours d’un événement fédérateur. C’est pour cela que j’ai compilé pour vous 10 bonnes raisons pour ne pas aller à/ne pas regarder Sochi 2014 et attendre tranquillement la vidéo des plus belles gamelles disponibles en fin Mars 2014.

Davos 2014 en cinq leçons

Si Le seul représentant de votre pays à Davos est le Chef de l’État alors il y a clairement un problème dans votre pays. Davos est un rendez-vous pour personnes riches et économiquement influentes. Donc soit votre Chef d’État est le seul homme riche de votre pays et c’est une catastrophe de gestion publique. Soit il ne l’est pas (tant que ça) et il est venu s’adresser aux fortunes du monde car ses interlocuteurs politiques traditionnels ne peuvent manifestement plus rien pour son pays. Et c’est là aussi un constat terrifiant car cela signifie que votre pays est à la merci des humeurs d’un CEO.

A Quoi ça sert: Le Super Consultant

Que faire quand on est un bibloss et que l’on n’est plus au pouvoir ? Contrairement à ce qui se passe au bled, un grand nombre de politiciens du nord ne meure pas en fonction. Ils ont occupé les plus grandes fonctions de leur pays mais arrivent à cette date fatidique où il faut céder la place car le job était à durée déterminée. Ils ne sont pas encore assez vieux pour prendre leur retraite et ils ne peuvent pas retourner dans leur parti d’origine pour des raisons de prestige évidentes. Que faire alors ? J’ai une idée: pourquoi ne pas mettre son immense expérience et son carnet d’adresse au service de quelqu’un qui en aurait besoin par exemple, et tout à fait au hasard, les dirigeants du bled.

Ceci n’est pas une prononciation

Lorsque deux humains se croisent, la prise de contact suit toujours le même rituel, on se salue, on se présente, et  enfin on parle affaire. Ce rituel ancestral censé nous démarquer du restant des êtres vivants de la planète à ceci de saugrenue que pour qu’il fonctionne correctement il faut que les deux parties s’entendent au moins sur la manière de se parler et, plus important encore, sur la manière de prononcer leurs noms. Et c’est là que le bas blesse, en 2013 bientôt 2014, je suis toujours aussi atterré par les trouvailles des journalistes blondins pour prononcer un nom venu d’ailleurs.

L’instant racial

A plusieurs reprise dans notre vie sociale il nous arrive de nous demander si nous sommes en présence d’un « Instant Racial« . A ne pas confondre avec le « Nigga Moment » si bien décrit par Aaron McGruder dans son œuvre maîtresse  « The Boondocks« , l’Instant Racial est cette situation inconfortable dans laquelle on se trouve à se demander si une action, un propos à caractère raciste a été commis et/ou prononcé. La plupart du temps pour l’identifier c’est simple: un des intervenants lâche la phrase magique « je suis pas raciste mais …« , « je ne voudrais pas paraître raciste mais … » et toutes les autres déclinaisons de la même chose. A l’évidence la personne qui tient ces propos a quelque chose d’important (du moins pour lui) à dire et il ne peut le garder pour lui même car il a besoin d’un retour du reste du monde pour clore ce dossier. Cependant la personne a tourné la langue cinq fois dans sa bouche, a pesé le pour et le contre, réalisé que mal interprétée sa remarque peut prêter à confusion et estime qu’il doit préventivement se protéger d’un éventuel retour de flamme.

Mais que reproche-t-on à la Polyandrie

L’autre jour, alors que je sirotais tranquillement mon verre avec des amis blédards dans un nganda de la place, je suis surpris par une conversation qui se déroule devant moi. Une femme raconte à qui veut bien l’entendre ses déboires sentimentaux avec son mari. A première vue rien de bien singulier me direz vous, mais la chose prend une tournure plus cocasse lorsque je me rend compte qu’elle est marié avec un homme polygame. Alors n’écoutant que mon cerveau, j’ai tendu l’oreille a ses complaintes et je me suis dit que cela valait bien un billet.

#SaveTheMiniskirt

Je surfe tranquillement sur les réseaux sociaux lorsque je tombe sur un statut intrigant: l’icône montre l’ombre d’une sœur les mains sur les hanches avec la mention en rouge sang: « Save The Mini Skirt« . L’auteur du message n’est pas adepte des blagues grasses comme votre serviteur: si il en arrive à une prise position aussi radicale c’est qu’il se passe quelque chose. Ni une ni deux je cherche l’info et je découvre avec stupéfaction que les autorités ougandaises tentent un nouveau coup de force: interdire le port de la mini-jupe.
Non content d’avoir reçu un carton rouge de la part de ses bailleurs de fonds pour sa tentative de législation sur l’homosexualité v’là-t y pas qu’ils en remettent une couche avec une loi contre, tenez vous bien, la pornographie.