Catégorie : Le Bled

ni putes, ni soumises mais victimes

C’est la faute des femmes si on les viole, cette phrase vous choque ? Et bien moi aussi. Et ce qui me choque encore plus c’est le nombre de fois que je l’ai entendu dans la bouche même de jeunes filles et/ou femmes d’origine africaine en Europe. Pire, au bled, ce genre d’argument primaire est repris à chaque fois pour justifier l’augmentation des viols. Cela est repris par les parents des victimes mais également et ça c’est le bouquet par les autorités publiques!!

Band Aid vs. Dead Aid

Le sommet du G-20 vient de se terminer dans l’euphorie générale. Il semble que tous les gros de ce monde se sont entendus sur les voies et moyens pour relancer la machine capitaliste économique. Comme d’habitude, les africains ont brillé par leur absence. Si j’en crois Dominique Strauss-Khan du FMI, nous ne sommes pas encore concerné par la crise financière mondiale ( car nous n’avons pas de finances, voyez-vous ) mais la 3eme vague de cette crise va nous frapper de plein fouet. C’est un dommage collatérale dût au fait que la plupart de nos pays ont une économie se reposant en grande partie sur l’aide extérieur. J’ai donc profité du week-end pour m’intéresser à la thèse en contre pieds développée par une économiste zambienne basé à Londres: Dambisa Moyo.

LPN fait son pot-pourri

Comme il se passe toujours quelque chose quelque part et que LPN ne peut vous rapporter/décortiquer fidèlement toutes ces infos, voici une sélection d’informations de dernières minutes et de brèves, pour vous faire méditer tout au long de ce weekend:

La grande braderie

En cette période de crise, il ne faut pas hésiter à sauter sur de bonnes affaires dès qu’elles se présentent. Justement on me signale qu’il y a en Afrique un lot de jeunes enfants de très bonne qualité à saisir. Les autorités locales sont très coopératives et vous permettent d’acquérir un exemplaire dans un temps record.  Quel pied de nez à l’offre du concurrent d’Asie du Sud-Est. Bon, cessons de déconner. Il semble bien qu’il y ait un engouement pour l’adoption de petits africains et il serait intéressant au delà des simples faits relatés par la presse people de comprendre ce qui se cache derrière.

La fête du foot tourne court en Afrique

Ce weekend je m’étais mis en condition pour suivre toutes les rencontres pour la qualification à la CAN 2010 et à la Coupe du monde de Football 2010. Armé de mon antenne parabolique, de mon bouquet numérique, tout en gardant un œil alerte sur mes différents flux RSS et sites d’informations, je savais qu’aucun résultat, qu’aucune action importante ne pouvait échapper à mon système échelon de pacotille.

Quel dirigeant africain êtes-vous ?

Si il y a bien une phrase qui m’agace c’est celle que j’entends à travers de nombreuses discussions avec des non-africains et qui commencent ou se termine par « mais les dirigeants africains on les connait ? ».  Pour information, ces personnes pensent encore qu’on est  dans les années 60 mais nos gouvernants n’ont pas cessé  d’évoluer eux, suivez le guide :

Double « Je »

La nationalité a souvent été décrite comme le premier pas vers l’intégration. Il est vrai que face à une population de plus en plus multicolore et multi-culturelle, il devient difficile de leur trouver un réel dénominateur commun. Le plus facile est donc de construire un enclos et d’affirmer que tous ceux qui sont à l’intérieur sont les nôtres et tous les autres sont …les autres. Mais voilà, suites aux révolutions sociales, industrielles, aux colonisations, guerres et autres exodes, tout se beau monde s’est mélangé au point où pas mal d’anciens autres sont devenu de nouveaux nôtres et plusieurs des nôtres nous ont quittés pour devenir des autres. La question du jour est donc qui est réellement avec qui ?