Afin de faire avancer le débat sur la perception de l’étranger hors de ses frontières, me voici de retour avec une anecdote qui pour une fois ne m’est pas arrivé mais dont l’un des protagonistes a eu l’amabilité de me raconter et surtout de me permettre de la partager ici avec les déformations et occultations d’usage afin de préserver la sérénité du débat 🙂 .
Mais que reproche-t-on à Rokhaya Diallo ?
Bien. Maintenant que j’ai votre attention je ne vais bien sur pas parler de Rokhaya Diallo. Cette demoiselle qui « existe dans le PAF » depuis plusieurs années maintenant est revenue sur le devant de la scène à la faveur de la sulfureuse affaire « Elle Magazine contre le Reste du Monde« . Rokhaya Diallo était alors et reste aujourd’hui à l’avant garde de l’armée médiatique qui à tenu tête au magazine de mode de renommée internationale qui avait eu l’outrecuidance de publier dans sa version en ligne un article que je qualifierais diplomatiquement de maladroit et venant d’un auteur résolument sous informé. Mais justement, qu’est ce qui pousse un(e) blédard(e) anonyme a être soudainement catapulté au rang de porte parole de la « communauté » ?
Bulldog cherche dentiste
Il y a eu beaucoup de bruit dans la presse du bled ces derniers jours au sujet de la situation qui règne au sommet de l’Union Africain ou UA en sigle. Pour faire bref, les représentants des nations membres n’arrivent pas à ce décider sur le nom du futur secrétaire général de l’Union. D’un côté, le gabonais Jean Ping veut rempiler pour un tour et le l’autre la sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma pense que le temps de l’alternance est venu. Et l’on voudrait me faire croire que ce status quo est une catastrophe continentale dont le bled ne se relèvera pas ? Je voudrais dans ce billet jeter un coup de projecteur sur le processus électoral dans les organismes internationaux dans le but avoué de vous faire partager mon scepticisme.
carnets de voyage: 4 – au restaurant
Ne nous voilons pas la face: une des raisons qui fait d’un séjour au bled une occasion à ne pas rater c’est la bouffe. Au bled on a pas de complexe ni de pudeur par rapport à cela: un être humain ça a faim et cette faim peu le prendre n’importe où. Il faut donc prévoir les moyens de se sustenter chez lui mais également tout le long du chemin qu’il emprunte dans la journée. Mais voilà même les blédards ne sont pas à l’abris de la mondialisation et de ses tendances. La tendance actuelle donc vise a retirer la nourriture des rues et à la caserner dans des restaurants. Quelle horreur !! Notre envoyé spécial nous en dit plus dans les lignes qui suivent.
Carnets de Voyage: 3 – les transports en commun
En règle générale, quand je le dis, les gens rient, d’autres sont étonnés mais tous ne me croient pas. Et pourtant c’est la vérité, vraie. Le trajet porte à porte qui m’amène de l’Europe à chez moi au bled m’oblige à emprunter successivement le bus (jusqu’à la station métro), le métro (jusqu’à la gare), le train (jusqu’à l’aéroport), l’avion (jusqu’au bled), la voiture (jusqu’à la gare routière), le bus encore (jusqu’à la gare provinciale), le mini-bus (jusqu’à la fin de la nationale), la moto (jusqu’à la côte), la pirogue (jusqu’à l’autre côte) et enfin à pied pour les derniers mètres. Autant dire que je suis un expert « de facto » en transport en commun.
Carnets de Voyage: 2 – les voitures
Le monde est mondial et la voiture en est la preuve par excellence. Cet objet a été érigé en champion des signes extérieurs de richesse , ou du moins de réussite sociale. Ce constat est valable en Amérique, en Europe, en Asie et donc fatalement aussi au bled. Bien entendu j’ai profité de ma dernière pérégrination au bled pour faire un tour loin d’être exhaustif de la question et le moins que l’on puisse dire c’est que cela valait la peine tellement l’impact social de cet engin est considérable.