Enfin, quand je titre « la manifestation » j’entends bien La Manif’ en français dans le texte. Il ne s’agit pas de disserter sur une quelconque apparition divine mais bien sur ce mouvement de foule qui vise à clamer haut et fort en s’appuyant sur la puissance du nombre une revendication. Vu que les français, champions mondiaux toute catégorie de l’exercice viennent de me gâcher deux semaines de business, je vous préviens tout de suite que ma revue du phénomène sera salée.
En ce moment le monde occidental est en pleine effervescence. Un mot tabou a été lâché dans l’arène de la société et visiblement il fait peur à tout le monde, du simple citoyen dans la rue qui vaque péniblement à ses occupations au décideur de la vie publique avide de voix du citoyen ci-dessus nommé. Ce mot c’est: LA RELIGION ou plutôt la place que celle-ci occupe ou devrait occuper dans une société dite moderne.
Et voilà, comme LPN (et bien d’autres) l’avait prédit, c’est arrivé: Le Togo n’a pas tenu sa promesse de devenir une référence de ce que doit être une bonne élection présidentielle. Le grand gagnant de l’exercice est un Faure plut fort que jamais. Quand au perdant, il va avoir droit à un déferlement de vannes de la part de votre serviteur: qui aime bien châtie encore mieux.
Et voila tout suspense est maintenant tombé, Ali Ben Bongo peut enfin succéder dans la sérénité à son père Omar Bongo mort il y a 5 mois. Après une longue transition qui aura surtout été marquée par les multiples rebondissements qui l’ont jalonné, Ali 09 peut donc en toute quiétude prendre le relais et à son tour guider le Gabon et ses gabonais dépitées.
C’est bien connu au cinéma le succès d’un film se joue sur le talent et à l’attrait des protagonistes principaux (l’héroïne et le héros) mais également sur l’originalité et la classe de l’ennemi. Il se trouve que cette règle est également valable dans les élections. Une bonne élection est celle qui donne un bon gagnant et un bon perdant.
Après la déculotter et le manque de transparence du côté de nos amis gabonais, voici en avant première le menu qui nous sera servi les 3 prochaines années du côté des élections présidentielles africaines. Je vous rassure je n’ai aucunement l’intention d’être exhaustif et si j’ai oublié l’une ou l’autre date de tel ou tel pays j’espère que mes fidèles lecteurs se feront un plaisir certains de vertement me corriger dans les commentaires 🙂 .
Au bled on distingue plusieurs types de présidents ou dirigeants politiques. Je me rappelle d’un poste sur lepetitnegre assez éclairant sur le sujet. Ce sur quoi je n’avais pas insisté à l’époque car ce n’était pas le fond du sujet c’est qu’il existe un autre type de dirigeant, plus rare, que je ne qualifierai pas d’espèce en voie de disparition mais d’espèce à protéger. Les présidents qui font bien leur boulot et qui s’en vont.