Régulièrement sur LPN nous tentons par des exemples qui valent plus que de longs discours de prouver que les humains sont tous égaux même après la naissance. Étrangement les dénominateurs communs qui frappent le plus notre audience sont les nombreux défauts que l’on retrouve chez les uns comme chez les autres. Ce sera le cas aujourd’hui alors que j’endosse mon masque de Shemar Moore et tente de comprendre le phénomène des « serial killers » blédards.
Certain sur base de cette intro ont du penser que j’allais parler dans ce billet des « criminels » notoires du bled. Que ce soit des factions rebelles ou des militaires en mal de sensations fortes, tous ces cas sont, hélas, à ranger dans la catégorie des fait connus et compris. Non, je ne parlerais pas de ces gens là mais plutôt de ceux qui sont incompréhensibles par le commun des mortels. Ces individus à la psychologie tellement étrange que seul une équipe surdouée d’une série de télé peux froidement l’expliquer.
L’histoire se passe cette fois au Kenya. Philip Onyancha, un ancien instituteur âgé aujourd’hui de 32 ans est interpellé par la police après une traque de plusieurs jours. Étrangement l’homme passe vite aux aveux et quels aveux? Dix sept femmes ont eu le malheur de croiser son chemin une fois de trop. Et l’homme d’annoncer avec une certaine fierté macabre qu‘il comptait atteindre les cents victimes. Dans quel but ? Attachez votre ceinture: dans le but de boire leur sang et d’avoir ainsi de la chance dans la vie. Une justification aussi débile ne pouvait pas venir de cet esprit manifestement dérangé. Les enquêteurs ont habillement poussé le gars à en révéler plus. Et c’est là où l’on apprend qu’en fait cette recette infaillible pour la réussite dans la vie lui a été communiquée par un gourou d’une secte quelconque qui sévit au bled.
A peine l’encre des imprimeries a-t-elle séchée, ne voilà t’y pas que un nouveau quidam âgé de 19 ans est lui aussi intercepté et clame avec fierté être à sa quatrième victime. Cela s’appelle un « gars qui copie » (copycat) si j’en crois l’épisode de la saison deux rediffusée l’autre jour. En gros, il copie la folie du précédent et grisé par sa macabre réussite, il entre directement en compétition avec son modèle dans le but de faire mieux. Il n’en faut pas plus pour que la population du Kenya soit prise de panique. Déjà que l’épidémie de bombe terroriste sans revendication venant du Rwanda a atteint leur pays, voilà qu’un nouveau fléau directement importé des USA car hélas aucun blédard ne peux ouvertement reconnaître que on peu être débile tout seul.
Comme partout ailleurs sur la planète, quand un gars avoue un crime on imagine tout de suite qu’il y en a dix autres qu’il n’a pas révélé. Comme partout sur la terre, quand un gars se vante d’en avoir tué un autre on fonce voir du côté de sa famille si ce n’est pas congénital. Heureusement, dans les deux cas présents ce ne fut pas le cas mais l’esprit humain est tel qu’il lui faut une explication logique. Mais quand la dite explication est donnée, elle est si invraisemblable que l’on préfère faire (timidement) la chasse aux cultes maléfiques. C’est un problème beaucoup plus abordable et quand les responsables sont derrière les verrous on estime l’affaire close. C’est oublier l’affaire connexe tout aussi importante. Celle qui consiste à reconnaître qu’il y a des individus dérangés que ni la foi, ni la culture, ni l’éducation ne peuvent recadrer et qu’il faut pouvoir les repérer à temps et leur empêcher de nuire. Zut, j’avais dis que je parlerais pas de l’Équipe de France 🙂