Paris capitale de l’Afrique

En science pour qu’une théorie soit crédible il faut pouvoir observer le même phénomène plusieurs fois puis être capable de le reproduire en laboratoire. Enfin après l’avoir décortiqué, la théorie la plus simple décrivant le phénomène est énoncée en attendant que quelqu’un, quelque part vienne démontrer le contraire. Comme ceci est un blog et non un article scientifique, permettez moi d’aller dans le vif du sujet et d’énoncer ma théorie : Paris est la capitale de l’Afrique

Bizarre, cela ne soulève aucune vague d’indignation, je suis même sur que cela ne choque plus personne et pourtant cela devrait choquer à peu près 1 Milliard de blédards, qui apprennent que si ils veulent pavaner dans la ville représentant au mieux leurs intérêts sur la surface du globe, ils doivent se taper le déplacement et les inconvénients de l’obtention d’un visa pour visiter ce haut lieu de la négritude qu’est … le musée du Quay Branly 😀 .

Non mais plus sérieusement, si la honte était prise en compte dans le calcul du PIB, les peuples africains trusteraient toutes les places du conseil de sécurité. Je sais, je mélange économie, diplomatie et pouvoir militaire, mais au bled il est bien connu de tous que ces 3 là marchent ensemble la mains dans la main (avec un bouteille de gnole dans la main qui sert à rien.. cela peut être utile 😉 ). Notez au passage que je fait bien référence au peuple blédard et non à leurs gouvernants, car eux, on sait déjà qu’ils n’ont plus honte 😀 .

Vue que le nombre d’exemples pouvant illustrer mes propos est trop important, nous ne nous attarderons donc pas sur les derniers faits en date comme le passage de Ali9 à L’Elysée, je le cite lui, mais j’aurais bien pu citer n’importe quel autre président du bled. La participation effective ou fantasmer du gouvernement français, ou du moins sa cellule africaine, dans les multiples élections et déboires politiques aux bled. Ou encore, plus récemment, la mise en avant de la France dans les négociations de Copenhague comme étant la voix de l’Afrique. Non croyez moi chers lecteurs le plus drôle et encore à venir avec l’année prochaine la célébration des 50 ans d’indépendance de pas mal des anciennes colonies de la France qui serait à l’heure où j’écris ces quelques lignes chapeautés par la France.

le radeau de la méduse de Théodore Géricault (source)
le radeau de la méduse

Et voila comment ou plutôt pourquoi, en évoquant simplement ce type d’exemples, nous, les blédards, n’avons aucune chance de briller sur la scène mondiale. Car, que l’on ne si trompe pas, si la diplomatie française fait des pieds et des mains pour tenter de rester maitre à bord du Titanic africain, elle devrait tenir compte de 2 phénomènes qui lui sont plus que défavorables.

Le premier est spécifique au dépositaire du béret basque et de la baguette de pain : le commun des mortels de l’hexagone ignore l’importance de l’enjeu et n’est obnubilé que par l’immigration, les allocations sociales et la sacro sainte identité nationale.

Le second n’est que l’illustration du fameux adage qui dit qui trop étreint mal embrasse. A force de vouloir occuper la place du capitaine, l’Elysée et le Quai d’Orsay s’apprêtent à transformer le paquebot des blédards en radeau de la méduse. Et rien que d’y penser cela me fait dire que bien qu’on est pas encore touché le fond, le meilleur et à venir.

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