Ces derniers jours, il ne se passe un journal télévisé ou radio, un flux RSS sans que l’on ne revienne sur la situation malgache. Voici un pays rendu célèbre par des pingouins dans un film en 3D mais qui rappelle au monde entier qu’il y a aussi des humains et donc une vie politique sur ce rocher. Loin des polémiques, et des raccourcis faciles que l’on pourrait faire, je ne peux m’empêcher de me souvenir ce que disait il y a quelque années le président gabonais Omar Bongo… « L’histoire ce n’est pas comme un disque raillé, parce qu’un disque raillé ça fait kriiiiiii » .
D’un côté nous avons Marc Ravalomanana, président en exercice de Madagascar, de l’autre Andry Rajoelina. Vue de l’extérieur tout les sépare : l’un veut être Khalife à la place du Khalife, l’autre s’agrippe à son poste de président comme un naufragé à une bouée de sauvetage. Mais cela ne serait troublé votre serviteur qui voit là une simple répétition de l’histoire. Souvenez-vous, Ravalomanana a était, en son temps, maire de la capitale malgache, comme Rajoelina, et il est également descendu dans la rue pour réclamer le départ de son prédécesseur, comme son adversaire du jour, pour enfin obtenir le poste tellement convoité de président de Madagascar. A croire que Rajoelina tient à rendre hommage au parcours de son prédécesseur et par là au célèbre adage qui dit que celui qui a pris le pouvoir par la rue le perdra par la rue, en espérant tout de même que Rajoelina ne suive pas, à la lettre, le parcours de son possible futur prédécesseur…
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