Lorsque deux humains se croisent, la prise de contact suit toujours le même rituel, on se salue, on se présente, et enfin on parle affaire. Ce rituel ancestral censé nous démarquer du restant des êtres vivants de la planète à ceci de saugrenue que pour qu’il fonctionne correctement il faut que les deux parties s’entendent au moins sur la manière de se parler et, plus important encore, sur la manière de prononcer leurs noms. Et c’est là que le bas blesse, en 2013 bientôt 2014, je suis toujours aussi atterré par les trouvailles des journalistes blondins pour prononcer un nom venu d’ailleurs.
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L’instant racial
A plusieurs reprise dans notre vie sociale il nous arrive de nous demander si nous sommes en présence d’un « Instant Racial« . A ne pas confondre avec le « Nigga Moment » si bien décrit par Aaron McGruder dans son œuvre maîtresse « The Boondocks« , l’Instant Racial est cette situation inconfortable dans laquelle on se trouve à se demander si une action, un propos à caractère raciste a été commis et/ou prononcé. La plupart du temps pour l’identifier c’est simple: un des intervenants lâche la phrase magique « je suis pas raciste mais …« , « je ne voudrais pas paraître raciste mais … » et toutes les autres déclinaisons de la même chose. A l’évidence la personne qui tient ces propos a quelque chose d’important (du moins pour lui) à dire et il ne peut le garder pour lui même car il a besoin d’un retour du reste du monde pour clore ce dossier. Cependant la personne a tourné la langue cinq fois dans sa bouche, a pesé le pour et le contre, réalisé que mal interprétée sa remarque peut prêter à confusion et estime qu’il doit préventivement se protéger d’un éventuel retour de flamme.
Mais que reproche-t-on à la Polyandrie
L’autre jour, alors que je sirotais tranquillement mon verre avec des amis blédards dans un nganda de la place, je suis surpris par une conversation qui se déroule devant moi. Une femme raconte à qui veut bien l’entendre ses déboires sentimentaux avec son mari. A première vue rien de bien singulier me direz vous, mais la chose prend une tournure plus cocasse lorsque je me rend compte qu’elle est marié avec un homme polygame. Alors n’écoutant que mon cerveau, j’ai tendu l’oreille a ses complaintes et je me suis dit que cela valait bien un billet.