En règle générale, quand je le dis, les gens rient, d’autres sont étonnés mais tous ne me croient pas. Et pourtant c’est la vérité, vraie. Le trajet porte à porte qui m’amène de l’Europe à chez moi au bled m’oblige à emprunter successivement le bus (jusqu’à la station métro), le métro (jusqu’à la gare), le train (jusqu’à l’aéroport), l’avion (jusqu’au bled), la voiture (jusqu’à la gare routière), le bus encore (jusqu’à la gare provinciale), le mini-bus (jusqu’à la fin de la nationale), la moto (jusqu’à la côte), la pirogue (jusqu’à l’autre côte) et enfin à pied pour les derniers mètres. Autant dire que je suis un expert « de facto » en transport en commun.