Les billets de Pec

Pourquoi nous envahissent-ils? (part four)

Dans le premier article de cette série, je décrivais une situation dans laquelle l’envahi était toujours supérieur à l’envahisseur. Mais ça, c’était avant.
Dans le deuxième article, j’ai démontré que si l’on lui donnait l’occasion, l’envahisseur pouvait devenir plus riche que l’envahi. Mais cet état de fait n’est pas encore optimal.

Pourquoi nous envahissent-ils? (part three)

Je nous ramène en Afrique du sud en 1995. La finale du championnat du monde se joue entre l’Afrique du Sud et la France. On est dans la ligne droite du film Invinctus où les Springboks baragouinent l’hymne national sud-africain. L’Afrique du Sud remporte la partie mais tout cela me semble trop romancé.

Pourquoi nous envahissent-ils? (part two)

J’ai vu Kevin arriver. Il venait du bled et avait un français approximatif. Pendant les premiers jours,  il a été accueilli par des amis et s’est mis à cueillir des pommes pour sa subsistance journalière. Mais ce n’était pas suffisant : il améliora son français, apprit le néerlandais et s’inscrivit à un cours de marketing qu’il termina en 3 ans avec un diplôme qualifiant. Il fut alors employé par une entreprise pour laquelle il dessina des machines de travaux publics. Il paie ses factures, ses taxes et ses impôts. Il trouve même le temps de se marier et d’avoir 3 enfants.

Pour ceux qui ont lu mon premier article, Kevin est un envahisseur qui est devenu plus riche que nombre d’envahis. Mais je ne suis pas là pour raconter l’histoire d’un envahisseur qui a réussi. Je connais un tas de Kevin. Leur réussite peut être un problème pour les envahis qui n’ont pas de travail ou qui exercent un travail peu satisfaisant.

Il nous faut donc trouver un environnement où les 2 groupes (envahisseurs et envahis) s’entendent harmonieusement. Ce sera l’objet de notre troisième article.     

Pourquoi nous envahissent-ils? (part one)

Des gilets jaunes avec la hausse des prix de l’essence ou des migrants avec un malheureux bout de papier qui attend d’être signé à Marrakech,  je ne savais pas ce que j’allais dire, sur quoi j’allais écrire. Va pour les migrants…

Lorsque j’étais en première  année à l’ULB, j’ai eu un exercice de mécanique  analytique. J’étais très bon mais là j’ai eu un problème sur un exercice où tout ce que j’avais appris jusqu’alors ne trouvait son application. J’ai donc appelé mon professeur à la rescousse qui regarda ce que j’avais fait et qui  me dit :

  • Le problème avec toi Pierre c’est que tu veux tout résoudre avec des égalités alors que dans la vraie vie ce n’est pas vrai.

Je ne comprenais rien à ce qu’il me disait. Pourtant,  il n’avait pas bu.

  • Ecoute ajouta-t-il, je suis plus riche que toi.  Je comprenais encore moins. Mon prof avait encore moins bu.

J’ai mis plus de trente ans pour comprendre ce que mon prof voulait me dire. Il ne parlait pas de nous au sens propre mais de moi en future envahisseur (migrant) et de lui en future envahi. Et dans ce sens les envahis sont toujours plus riches que les envahisseurs.  Je vous laisse mariner tout ça et vous dit à bientôt…

Trump et nous ? pour l’instant c’est au moins une comédie

Depuis que le monde est globalisé, il y a un show qui occupe le monde tous les 4 ans. Ce n’est pas la Coupe du Monde de Foot, ou les Jeux Olympiques, mais les élections américaines. Le blédard, riche ou pauvre, trouve son champion et nourrit en lui les plus grands espoirs pour le continent mère…

L’Afrique du Sud de l’intérieur

Il faut préciser d’abord que mon séjour commence des la fin de la très médiatisée coupe du monde de la FIFA, et j’ai essayé de comprendre comment ce pays a réussi à en obtenir l’organisation. Il me faut aussi dire que ceci est tout sauf une thèse de doctorat, mais comme disait un de mes profs de mécanique analytique, je prétends que c’est suffisamment intéressant pour être partagé.