Alors que le petit Nicolas est occuper à en mettre plein les yeux aux vieux blédards qui nous dirigent depuis des lustres voila que son compère d’outre atlantique veux s’aventurer dans ce dédale qu’est la coopération avec l’Afrique. Intéressant tout cela, car si les biblos français sont en plus d’un siècle tombés dans tous les pièges de l’exercice, les US de A peuvent-il faire mieux et éviter de créer le pendant à la Françafrique, j’ai nommé: l’USAfrique ?
Mais que diable allait-il faire sur cette galère ? Un jour dans l’ivresse de sa victoire et soucieux de faire pipi sur les 4 coins de la planète afin de marquer son nouveau territoire, Barack Hussein Obama est passé au bled. Au détour d’un de ces discours bien léché (que nous savons à présent écrit par un confrère petit nègre mais blanc de peau:ndla), il a affirmé que lui aussi comptait organisé un petit apéro urbain barbecue entre blédard pour marquer les 50 ans d’accession à l’indépendance d’une majorité de pays du bled. Sage intention et bon plan com’ pour bien signifier aux européens qu’ils ne sont pas seuls sur le terrain. Sauf que voilà qui dit une fête, toute petite soit-elle , dit des invités. Et tout le monde sait que constituer la liste des invités est le seul exercice qui dure plus longtemps que remplir ses impôts.
Qui inviter et qui ne pas inviter ? Question épineuse. Quand on ne sait pas en interrogation on regarde sur la feuille du voisin. Un rapide coup d’œil sur la feuille de Sarkozy montre qu’il a noté le nom de tous les 26 blédards à la tête d’un pays crée en 1960. Il y a évidement ceux qui se font porter malade car en froid avec Paris (Gbagbo) et ceux qui sont trop occupés à compléter leur dernière mixtape pour pouvoir se déplacer en personne (DJ Rajo de Madagascar). Mais au delà de ça tous les autres sont chiches pour venir faire un tour « aux Champs ». L’ami Obama a beau regarder chez son voisin, il ne va quand même pas recopier des réponses qu’il sait fausse. Il a tout de même un peu potasser le sujet avec sa camarade de classe Hillary Clinton. Il sait que parmi ses gaillards il y en a qui ont des dossiers sulfureux et aux cotés desquels il faut éviter de s’afficher. Des petits malins diront que la diplomatie entre les pays est telle que il y a très certainement des rapports non avoués mais très … lucratifs … avec ces personnages « encombrants » mais ici nous somme dans la sous section de la diplomatie qui se base essentiellement sur la symbolique. Et la règle est claire: on (Le Président des USA aka Les Gentils ) ne s’affiche pas avec un « Vilain ».
Souvenez vous comment lors de son premier périple africain le locataire de la maison blanche avait soigneusement évité des pays compromettant y compris celui de son vieux, le Kenya. La logique veut qu’il s’aligne à nouveau sur cette position. Mais si c’est pour à nouveau diner en tête à tête avec le Président du Ghana, il fallait pas faire se tapage dans les médias. Non, Obama est coincé et il doit quand même inviter (en espérant qu’ils ne viendront pas) tous les gars concernés par la commémoration. Mais il va vouloir garder la face et à nouveau faire ce tour de passe passe qui lui permet de ne cautionner aucun et de distribuer bon et mauvais points sans en avoir l’air. Obama va s’adresser aux peuples du bled et non à leur dirigeant. En ça il suit la recette proposée par mon compère LPN et ça aurait été un bon calcul si les dirigeants blédards n’étaient pas tous déjà présents, en personne ou via leur paternel, à la Baule en 1990 quand le Président Mitterrand a cru bon de décider tout seul que le bled serait désormais le temple de la démocratique. Logiquement, et dans le sens inverse, aucun pays du bled ne serait enclin à inviter les USA à leur 50eme anniversaire car un moment où l’autre ce pays via l’une de ses agences/entreprises y a fait des trucs pas net. Et pourtant ils l’ont fait mais au plus bas niveau en invitant un responsable Tartempion de l’administration Obama. C’est la formule qui sauvera la petite sauterie d’été de Mr Obama: inviter tous les ambassadeurs du bled et faire présider le truc par Mme Clinton sans montrer soi même son nez. Le résultat: une promesse tenue et une « street credibility » qui reste impeccable.