Catégorie : Showbizz

Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus

Un titre accrocheur pour un sujet qui ne l’est pas moins. Ce jeu de mots facile sur la phrase culte de Jules César est le titre du second livre de Omar Ba paru aux Éditions Max Milo. Après nous avoir livré sa « Soif d’Europe, témoignage d’un clandestin » , l’auteur récidive avec un sujet qu’il connait bien. Il dresse ici le constat qu’il n’existe plus d’eldorado en Europe pour les bledards. Intéressant n’est ce pas ? Je ne l’ai pas encore lu (merci la poste !!)  c’est donc une raison de plus pour en parler.

les remake de l’été qui me cassent la tête

Comme chaque année à cette époque on va nous ressortir tous des titres formatées pour le club Med. Et comme chaque été je vais avoir mal à la tête rien qu’en écoutant les reprises massacrées à coup d’autotunes et de pas de danses dit exotiques par des groupes éphémères. L’espace d’une saison ces groupes feront chauffer les dancefloor à coup de reprises qui ne serviront qu’à faire oublier l’espace d’une soirée, d’une journée nos problèmes quotidiens.

LPN veut savoir ce que les blédards écoutent

Pierre TchanaCe matin, en me réveillant j’avais une envie inexpliqué du bled. Et lorsque ce genre de choses arrivent, généralement, pour me calmer et me relaxer j’ écoute de vieux classiques  de la rumba du bled un Luambo Makiadi, un Pierre Tchana ou une chanson de Youlou Mabiala, histoire de me requinquer.

LPN au cinéma: « Les Saignantes »

Vous commencez à en avoir l’habitude alors je remets le couvert. « Les Saignantes » est un film du réalisateur camerounais JP Bekolo, sorti initialement en 2005 (20 mai 2009 en France ) et … que je n’ai pas (encore) vu. Pourtant le film d’anticipation a gagné l’Etalon au FESPACO de 2007 pour  son réalisateur et ses 2 actrices principales. Anticipation vous avez dit? Ça m’intéresse. Essayons de décortiquer le film sur le peu d’infos que j’ai.

Les séries africaines face à la rentabilité

Il y a quelque temps Akissi Delta était de passage à Bruxelles. A l’époque ce qui avait attiré mon attention s’était surtout la manière avec laquelle sa venue avait été orchestrée de main de maitre. Et comment elle était passée quasi inaperçue aux yeux des média de la capitale européenne. Aujourd’hui je reviens sur la raison première de sa venue : le financement et les débouchés des films et séries africaines.

Africa Celebrates U2: L’album

Africa Celebrates U2La reprise d’une chanson est toujours un exercice périlleux. Soit on fait mieux que l’originale et à ce moment là on vole littéralement une chanson. Soit on tombe à coté de la plaque et l’originale en sort grandi. Avec « In the Name of Love: Africa Celebrates U2 », Shawn Amos et Paul Heck proposent à des artistes du bled de rendre hommage à U2 <sarcasme>qui comme tout le monde le sait est hyper connu et respecté au bled</sarcasme>. Le groupe, et surtout son leader Bono, sont fortement impliqués dans les affaires du continent au point de truster l’image de porte parole du bled aux enfants du pays. Voyons, ou plutôt écoutons, ce que cela donne.

Youssou Ndour: I Bring What I Love

youssou-ndourC’est bien connu, au bled la vie privée des chanteurs populaires ne nous intéresse pas. Soit ils sont bons et on écoute religieusement leur musique, soit ils sont mauvais et on les ignore superbement. En fait le seul cas où on s’intéresse c’est quand le dit chanteur touche à la famille (petite sœur, cousine, femme, fille etc … ) si vous voyez ce que je veux dire. Mais en occident, c’est tout autre chose. Être une star signifie avoir eu un parcours extraordinaire et donc ça mérite d’être relaté, dans une livre d’abord puis dans un film.