Le but n’est pas de stigmatiser les lauréats mais de faire évoluer le WAF.
Comme vous le savez sans doute, à lepetitnegre.com, nous sommes de fervents défenseurs du WAF (Web Africain Francophone) car nous essayons pas nos prises de positions et nos commentaires de faire évoluer de manière positive cette espace d’échanges et de production de bien économiques qu’il devrait être. C’est dans cette esprit que nous lançons les premiers #afroflop des sites internet du WAF les plus mauvais.
Comme tous les passionnés de musique africaine et de bonnes critiques gratuites j’attendais dans l’effervescence la cérémonie des KORA 2009 à Abuja au Nigeria. Et puis … rien. En effet, le « reboot » des trophées de la musique afro a mal démarré par un report de la date de la cérémonie. Ce n’est donc plus le 11 Avril 2009 mais bien le 20 Décembre 2009. Cette fois ce n’est pas sur le fond de l’affaire, et dieux sait si il y en a des choses àdire, mais sur la forme du communiqué qui m’interpelle. Mais avant tout écoutons tonton Ernest Adjovi, le Président.
Loin des problèmes franco-français de sous représentation des genres musicaux lors des remises de prix annuelles, la soirée camerounaise des trophées de la musique s’est déroulée, sans encombres, fin février 2009 et a consacré l’artiste locale en vogue j’ai nommée Lady Ponce.
La cérémonie des 28e Victoires de La Musique (Française) c’est déroulée le 28 Février dernier. Je voudrais donc revenir à froid sur la polémique qui a entouré le boycott de la cérémonie par trois artistes nommés: Kerry James, Tunisiano et Grand Corps Malade.
Avant même que la cérémonie ne commence, les deux rappeurs et le slameur ont affirmé que puisqu’ils ne pouvaient se produire en direct durant la cérémonie (privilège réservé au seul vainqueur), ils ne feraient pas acte de présence. Cette revendication n’est pas sans rappeler celle des rappeurs américains au milieu des années 80. Will Smith, alors Fresh Prince, Salt’n’Pepa et autres Run DMC avaient boycottés les Grammy Awards pour les mêmes raisons. Depuis, le Hip Hop aux USA a été reconnu pour sa vraie valeur marchande culturelle et il offre l’un des moments clef de la cérémonie. En France, ce n’est pas encore le cas : en tout cas si l’on en croit l’académie chargée des nominations.