J’apprends à l’instant qu’un gang de proxénètes d’origine .. euh … de nationalité chinoise vient d’être condamné à une lourde peine de prison pour des faits de moeurs. En y regardant plus près je vois qu’on leur reproche d’avoir ouvert un bordel (le lieu, pas la personne) dans lequel ils employaient des compatriotes à eux. Triste événement qui met à jours l’acclimatation difficile des nouveaux aventuriers asiatiques au bled.
Les billets de MastaP
Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus
Un titre accrocheur pour un sujet qui ne l’est pas moins. Ce jeu de mots facile sur la phrase culte de Jules César est le titre du second livre de Omar Ba paru aux Éditions Max Milo. Après nous avoir livré sa « Soif d’Europe, témoignage d’un clandestin » , l’auteur récidive avec un sujet qu’il connait bien. Il dresse ici le constat qu’il n’existe plus d’eldorado en Europe pour les bledards. Intéressant n’est ce pas ? Je ne l’ai pas encore lu (merci la poste !!) c’est donc une raison de plus pour en parler.
Au revoir, Président
Avec un tel titre, bon nombre d’entre vous vont zapper ce billet car ils pensent qu’il s’agit d’une énième dissertation sur le départ du Mollah Omar et ses conséquences politico-économique sur le bled. Loin de là, le président dont je veux parler aujourd’hui s’appelle Diouf, Pape Diouf.
Deux poids deux mesures
La Cours Pénale Internationale (CPI), s’apprête à juger l’une de ses plus grosses affaires: le cas Jean-Pierre Bemba. Si la plupart des personnes concernées, à l’exception des partisans du leader congolais, bien sur, sont contentes de ce démarrage, on ne peut s’empêcher de se poser une question de fond. Y-a-t’il deux poids deux mesures au CPI ? Est-ce que dans cette jungle militarisée d’Afrique Centrale il existent des gros poissons qui maitrisent mieux que d’autres l’art de passer entre les mailles du filet ?
LPN au cinéma: « Les Saignantes »
Vous commencez à en avoir l’habitude alors je remets le couvert. « Les Saignantes » est un film du réalisateur camerounais JP Bekolo, sorti initialement en 2005 (20 mai 2009 en France ) et … que je n’ai pas (encore) vu. Pourtant le film d’anticipation a gagné l’Etalon au FESPACO de 2007 pour son réalisateur et ses 2 actrices principales. Anticipation vous avez dit? Ça m’intéresse. Essayons de décortiquer le film sur le peu d’infos que j’ai.
Africa Celebrates U2: L’album
La reprise d’une chanson est toujours un exercice périlleux. Soit on fait mieux que l’originale et à ce moment là on vole littéralement une chanson. Soit on tombe à coté de la plaque et l’originale en sort grandi. Avec « In the Name of Love: Africa Celebrates U2 », Shawn Amos et Paul Heck proposent à des artistes du bled de rendre hommage à U2 <sarcasme>qui comme tout le monde le sait est hyper connu et respecté au bled</sarcasme>. Le groupe, et surtout son leader Bono, sont fortement impliqués dans les affaires du continent au point de truster l’image de porte parole du bled aux enfants du pays. Voyons, ou plutôt écoutons, ce que cela donne.
Youssou Ndour: I Bring What I Love
C’est bien connu, au bled la vie privée des chanteurs populaires ne nous intéresse pas. Soit ils sont bons et on écoute religieusement leur musique, soit ils sont mauvais et on les ignore superbement. En fait le seul cas où on s’intéresse c’est quand le dit chanteur touche à la famille (petite sœur, cousine, femme, fille etc … ) si vous voyez ce que je veux dire. Mais en occident, c’est tout autre chose. Être une star signifie avoir eu un parcours extraordinaire et donc ça mérite d’être relaté, dans une livre d’abord puis dans un film.