Il fut un temps où dans la plupart des sociétés africaines, il fallait séjourner dans la brousse, ramener cornes de rhinocéros, dents de léopard ou avaler coctions des plus ragoûtantes pour passer du stade d’enfant à celui de jeune adulte. Puis, au fil du temps, s’est vue développée une notion jusque là extrinsèque à ces sociétés : la jeunesse africaine. Seulement, cette dernière est encore à l’heure actuelle, tellement précoce qu’elle n’a véritablement pour africain que le nom, et ce ne sont pas les ressortissants des générations précédentes qui contrediront.