Si je vous dis « Champion’s League« : à quoi pensez-vous directement, là tout de suite ? Stop ! Avouez que vous venez de visualiser cette compétition sportive européenne qui regroupe les clubs champions de chaque pays et certains de leurs dauphins. Et bien sachez que un maximum de blédards du bled à qui l’on pose la même question répond de la même manière. C’est pour moi un problème car la même compétition existe au bled et mérite que l’on s’y intéresse un peu.
Le TP Mazembe vient de gagner pour la second fois consécutive la CAF Champion’s League malgré des soupçons persistant de dopage (ndla: la marque des grandes équipes qui gagnent). Las, la compétition majeure pour clubs de la Confédération blédarde n’arrive pas à mobiliser les foules comme sa grande sœur européenne. Plutôt que de passer mon temps à expliquer le comment du pourquoi et passer encore une fois pour un hater compulsif, je vais proposer quelques pistes à la CAF afin de mieux rentabiliser leur vache à lait. Car ne vous leurrez pas le seul réel moteur de tout progrès en la matière et l’appât du gain.
Le Tout Puissant Mazembe, Champion d’Afrique 2010 (source)
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Éviter la concurrence/compétition avec LA Champion’s League (UEFA):
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Mieux Communiquer
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S’appuyer sur les politiques:
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La starification des Joueurs et Entraineurs:
Cette machine de guerre commerciale a une aura telle qu’elle dépasse le continent européen. En ça, elle reflète la bonne santé financière des 10 plus grosses équipes d’Europe qui tels des ogres ayant vidé leur greniers sont décidés de s’en prendre à celui des voisins. La ruse consiste donc à changer le nom de la compétition au profit d’un nom bien blédard genre « CAF Shimumbaka » (ndla: j’invente le mot à la volée mais je sais que un lecteur du Bénin va me dire que ça veux dire « caca » dans sa langue).
Dans le fond, il faut promouvoir l’évènement comme un show pas comme une compétition sportive. Les Américains l’ont fait avec leur Foot et leur Basket, les Européens ont embrayé le pas avec leur Foot. Il est important que les matchs soient perçus comme des « trucs tellement incroyables que si tu les rates tu es pas dans le coup ». La comm’ va donc choisir un meilleur logo, une hymne blédard bien de chez nous (ndla: pas le truc style musique satanique qui marche bien en Europe) et nous bombarder de visuels qui vont créer une empreinte indélébile dans nos mémoires.
Il parait que le gouvernement ougandais n’a pas le droit de se réunir un jour de UEFA Champion’s League ou de rencontre entre les Big 5 anglais. On pourrait recycler ce principe débile pour le compte de l’évènement. Choisir une date dans la semaine réserver à notre cher compétitions et, les politiciens, fans de foot, seraient obligés d’afficher leur soutien au moins au représentant nationale. Il le font déjà dans le cadre de Big Brother Africa et autres Tusker Project Fame donc cela ne bouleversera que très peu leurs agendas.
L’autre jour LPN m’interpèle en me faisant remarquer que la liste pour le joueur africain de l’année de la BBC ne contenait que des joueurs évoluant en Europe. Si l’UEFA dispose effectivement de championnats relevés qui pillent régulièrement les autres sans pitié, il n’empêche qu’il reste quand même des joueurs de talent au bled. Ces joueurs devraient être magnifié comme des rock stars car ils sont la face visible du business. On sait que les us et coutumes africaines s’opposent à l’existence de plus d’une star et/ou héros par pays (ndla: le fait que la star en question soit un petit jeune est d’ailleurs un affront supplémentaire). Mais il est tant que les boss du foot africains se rendent compte qu’il en va de la survie financière de leur activité.
Évidement comme ces conseils viennent de LePetitNegre.com qui ne connait rien à rien: ils ne seront pas suivis. Aussi je me permets de lire l’avenir dans les ossements du canard cher à Habib Habibou. Le jours ou les dix plus gros clubs d’Afrique en auront marre de ne pas gagner de l’argent conséquent, ils vont créer une compétition concurrente bien léchée entre eux (ndla: par exemple appelée « Kalakombo » même si ça veux dire « pipi » au Botswana). La CAF voyant le potentiel de fuite de ses maigres revenus n’aura d’autre choix que de se botter l’arrière train et de transformer ce formidable sport en un vrai business créateur d’emplois et de profits. (ndla: pour les distraits qui n’ont pas compris l’analogie, c’est comme cela que ça c’est passé pour l’UEFA, et nous sommes tous les même hommes.)
Un commentaire
Etum
@MastaP
Je plussoie!!! Si ces messieurs de la CAF pouvait d’écouter?