Aujourd’hui je vais faire très fort: écrire 5 minutes sur un film dont je n’ai vu, ni l’affiche, ni la bande annonce. Et pour cause, le film n’est pas encore tourné. Le film donc s’appelle District-9, c’est de la science-fiction comme je l’aime. Son principe est de prendre la réalité contemporaine et d’y introduire un élément sensationnel qui vient tout perturber. L’intérêt de ce genre est surtout de voir comment les humains vont réagir. Ici l’intérêt est double car les premiers humains concernés ne sont pas des américains ou de européens, ce sont des … africains. District 9 est en fait basé sur un premier jet réalisé par Neill Blomkamp. Le cinéaste sud africain ( comme son nom ne l’indique pas ) avait réalisé un premier court métrage très remarqué « Alive in Jo’burg » (cf. plus bas). Dans cet essaie il reprenait le principe de Alien nation en apportant deux changements de taille. Une réalisation choc dans le style des reportages de télé réalité et une délocalisation de l’action dans les faubourgs de Johannesbourg. On voit ainsi les SudAfs tenter de créer un équilibre entre les autochtones et des extras terrestres fraîchement débarqués de leurs vaisseaux.
Ce récit bien que classique en SF trouve ici une nouvelle fraîcheur du fait de sa localisation dans une Afrique ayant elle même ses propres problèmes. J’avoue en fait que des films cultes comme Mars Attacks! m’avaient laissé sur ma fin. Dans Independance Day, par exemple, on voyait des guerriers Massaï avec leurs lances prendre d’assaut un vaisseau alien: sans déconner! Ici ce n’est plus de la rigolade. On rentre dans le lard de tous les thèmes liés à l’immigration. Le partage des ressources, le choc des cultures, la difficulté à comprendre l’autre et le sexe sont tous abordé. Pas étonnant que ce petit bijou de réalisation a tapé dans l’œil de Pete Jackson. Mr Seigneur des Anneaux a décidé de débloquer le budget pour en faire un long métrage. Et la grosse machine hollywoodienne c’est mis en branle.
En attendant l’affiche, le casting complet et la première bande annonce, les sites viraux commencent à pulluler sur le web. Tout cela s’annonce très bien et j’ai déjà mis de coté 8 euros ( grr c’est trop cher quand même ) pour aller voir ça au ciné en Aôut 2009.
Alive in Jo’burg – le court métrage qui a inspiré le film
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