Catégorie : Société

Le faux-rmidable événement

La nation des kényans sévissant sur les réseaux sociaux est sans dessus dessous. La cause: un hashtag qui se repend inexorablement comme ebola en Afrique de l’ouest #MyBukusuDarling. En deux mot il s’agit d’une histoire d’amour entre un kényan de la tribu des bukusus et d’un kényane d’origine pakistanais. Pour un publique de qualité comme celui de lepetitnegre point com il n’y a pas matière à polémiquer. Mais pour le Kenya des réseaux sociaux les commentaires et blagues n’ont pas manquer de fuser. C’est l’occasion pour revenir sur la série de faux formidables événements blédards qui ont été véhiculés sur la toile lors de cette première partie de 2014.

L’énigme Samantha Lewthwaite

White Widow

Le monde est mondial. On arrête pas de le marteler sur ce site. Et quelle meilleure (et triste) illustration de ce principe que le terrorisme. Insuffler la peur à la population au travers de violents attentats: telle est la « mode » qui a l’air de s’être déversée sur le bled. Kenya, Somali, Nigeria, Ouganda et j’en passe: ça pète partout. Sans rentrer dans les détails du pourquoi et du comment, car je le rappelle les vrais journalistes font ça mieux que nous, je voulais m’intéresser à un personnage qui est un symbole incompréhensible du mouvement: Samantha Lewthwait plus connue sous le nom de La Veuve Blanche.

Le Foyer Polygamique: Ep 99

Ils l’ont fait. Le Président du Kenya a signé la mise à jour 2014 de la loi sur le mariage. L’article star de cette loi est bien sûr la légalisation de la polygamie. Évidemment les réactions de désapprobation n’ont pas manqué de fuser de toutes parts. Même les habitants de pays ayant autorisé le fameux «mariage pour tous» se déclarent choqués. Pourtant à l’instar de ce dernier mouvement la légalisation de la polygamie n’est que l’inscription dans la loi de comportements constatés dans le pays depuis la nuit des temps. Je m’en vais donc dans la suite de ce billet exposer l’hypocrisie des détracteurs de la loi kényane qui se trompent encore une foi de combat.

MTV AMA 2014

La dernière fois que nous nous sommes intéressés aux MTV Africa Music Awards c’était en 2009. Un mandat présidentiel plus tard nous revoilà en train de sonder le showbizz blédard tel que vu par MTV. Cette article ne manquera pas de révéler notre age avancé car nous ne connaissons pas les trois quarts des artistes du bled à la mode. Qu’à cela ne tiennes c’est une bonne occasion de faire leur découverte. D’ailleurs pour changer nous n’allons pas attendre les résultats du 7 juin 2014. Nous allons plutôt lire entre les lignes de la liste des nominés et donner notre pronostique. C’est parti.

Eureka: Safo Kantanka

Sur lepetitnegre.com nous vous avons habitué à la découverte d’inventeurs, d’innovateurs et d’entrepreneurs blédards. Mais un regard rapide sur la liste de ceux que nous avons déjà évoqués montre une domination quasi totale du secteur de TIC. D’aucun vous dira que c’est normal car c’est pour les pays émergents le secteur le plus jeune et donc à fortiori le plus ouvert. Il n’empêche que lorsque l’on jette un coup d’œil au Top 10 des fortunes du bled que nous spam chaque semaine le magazine Forbes force est de constaté que ces fortunes sont faites dans les secteurs dits traditionnels. C’est ce constat mais pas seulement qui nous ont poussé à nous intéresser au ghanéen Safo Kantanka.

Melilla c’est loin

Regarder les infos de 20h ce n’est pas censé être un moment de détente. Mais c’est un passage obligé lorsque l’on veut garder le contact avec la réalité en dehors du cycle métro-boulot-dodo. Je m’efforce donc de les regarder régulièrement surtout que mon nouveau job ne me permet plus de suivre le flux des infos en temps réel sur internet. L’autre jour je tombe sur le reportage sur un nouvel asseau lancé par les blédards contre la palissade qui entoure Melilla, l’enclave espagnole située au Maroc. Impossible de détourner le regard, je serre le dents et j’encaisse les images choc. Le lendemain j’interroge bledard et bibloss et … rien ! Melilla c’est loin. J’interroge mon réseau du bled et pareil: Melilla c’est loin, très loin.

L’instant racial

A plusieurs reprise dans notre vie sociale il nous arrive de nous demander si nous sommes en présence d’un « Instant Racial« . A ne pas confondre avec le « Nigga Moment » si bien décrit par Aaron McGruder dans son œuvre maîtresse  « The Boondocks« , l’Instant Racial est cette situation inconfortable dans laquelle on se trouve à se demander si une action, un propos à caractère raciste a été commis et/ou prononcé. La plupart du temps pour l’identifier c’est simple: un des intervenants lâche la phrase magique « je suis pas raciste mais …« , « je ne voudrais pas paraître raciste mais … » et toutes les autres déclinaisons de la même chose. A l’évidence la personne qui tient ces propos a quelque chose d’important (du moins pour lui) à dire et il ne peut le garder pour lui même car il a besoin d’un retour du reste du monde pour clore ce dossier. Cependant la personne a tourné la langue cinq fois dans sa bouche, a pesé le pour et le contre, réalisé que mal interprétée sa remarque peut prêter à confusion et estime qu’il doit préventivement se protéger d’un éventuel retour de flamme.