Archives pour le mot clé : Diplomatie

revue: The Ambassador

Toujours à l’affût de sujets chocs pour faire modestement monter nos audiences lepetitnegre vient de décrocher une perle. Tous autant que nous sommes, enfin plutôt tous ceux qui ont vu le film en question, nous nous sommes déjà demander que se serait il passé si Borat avait été un ressortissant de notre pays plutôt qu’un kazhak. Généralement la réponse se décline sous la forme de blagues les plus grivoises les unes que les autres. Mais par simple exercice intellectuel il est tout aussi intéressant de se mettre dans la peau des Etat-Unis. Quel aurait été notre réaction si c’était notre pays qui était ainsi parcouru par ce curieux personnage ? Ni une ni deux, le danois Mads Brugger a tenté l’expérience et c’est le bled qui en prend pour son grade.

à quoi ça sert: le régime

Merci à tous nos visiteuses qui ont suivi le lien menant à cette article mais nous n’allons, hélas, pas parler d’un régime amaigrissant révolutionnaire venu du bled qui vous permettra d’être au top de votre look avant l’été. Je remercie aussi ceux qui ont impulsivement fait la blague du « régime de banane »: c’est un classique dont on ne se lasse pas. En fait le régime dont nous allons parler ici est tout sauf amaigrissant à en croire les photos de ceux à qui l’on fait référence lorsque l’on en parle. En effet, chers lecteurs, ne trouvez vous pas étrange que alors que tous ces messieurs (et ces dames) siègent à égalité à la table du concert des nations certains sont à la tête de « nations »  voire de pays et d’autre à la tête de « régimes » ? A moins qu’il ne s’agisse de l’Organisation des Régimes Unis.

Mais que reproche-t-on à Haïti

De prime abord, je tiens à le dire pour ceux qui en douteraient, sur LPN, nous avons un code de conduite. Si, si, je vous l’assure. Il est parfois difficile à décrypter vu de l’extérieur, mais nous avons des lignes rouges que nous nous sommes jurés de ne pas franchir. Non que nous n’en soyons pas capables, mais cela reviendrait à ouvrir une boite de Pandore que nul ne serait en mesure de refermer. C’est pourquoi, je tiens à préciser d’emblée, je n’ai rien contre Haïti, mais je refuse avec l’énergie de ma plume de voir ce pays devenir un membre de l’Union Africaine, et je vais vous dire pourquoi.

Mais que reproche-t-on à Michael Sata ?

A contre courant de l’actualité immédiate, encore une fois, LPN décide de vous parler d’un évènement dont tout le monde se fiche … sauf lui. Non pas que les péripéties de la campagne électorale du Cameroun qui tire à sa fin, ne me passionne pas. Où que le sort des blédards bloqués en Libye me laisse indifférent. Mais, plutôt que de céder à la facilité, je m’en vais vous compter les déboires de Michael Sata. Vous verrez ce récit passionnant au demeurant nous permettra de lever un voile sur l’efficacité légendaire de la diplomatie du bled.

Le bras long

A plusieurs reprises nous avons chez lepetitnegre.com mis l’accent sur les subtilités du langage français tel qu’employé par les blédards. Certaines expressions idiomatiques se trouvaient détournées de leur sens premier, ou devrais-je dire, de leur sens français. Pourtant quand on y réfléchit, le sens que les blédards donnent aux choses est tout aussi pertinent. J’en veux pour exemple l’expression du jour « avoir le bras long » que les français expliquent par « avoir de l’influence« . Pour les blédards c’est encore plus concret: cela signifie pouvoir atteindre physiquement n’importe qui quel que soit l’endroit où il se trouve.

Un fauteuil pour deux

Une fois n’est pas coutume, je relaie ici une discussion qui a eu lieu hier sur Twitter, discussion lancée par inadvertance par @afrosapiens et amplifié par @maneno pour savoir quel pays africain devrait représenter l’Afrique au conseil de sécurité des Nations Unies. Au-delà de la question et du fait que Twitter est un média de l’instantané, je me suis dit que partager mon avis pouvait aider au débat mais en plus lui donner un ancrage plus pérenne sur ce blog.

Quand les blédards s’essaient (enfin) à la diplomatie.

afriqueAu bled lorsqu’il y a une crise, les choses se passent généralement ainsi. D’abord les autres blédards minimisent l’impact de la crise, on se dit que cela ne peut pas être plus mauvais qu’avant. Ensuite un évènement montre que finalement c’est pire qu’avant. Du coup, les états limitrophes sont mis dos au mur et…. appellent la « communauté internationale » à la rescousse. Mais cela est en train de changer.